Titre : |
Etude de la phytodiversité dans quelques sites choisis dans les Monts de l’Ouarsenis |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
BOURORGA, Achwak, Auteur ; Souidi, Zahira, Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
148 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Résumé : |
L’objectif de notre étude est de présenter la richesse spécifique, la distribution spatiale de la strate arbustive et la
structure des principales essences forestières. La région d’étude est le massif de l’Ouarsenis qui est le principal chaînon du
Tell occidental. C’est un ensemble montagneux très compact et marqué par un relief accidenté. La particularité du climat,
la nature du sol et l’altitude correspondent à une occupation particulière du sol avec une végétation dense (forêts de pins
d’Alep, de chênes et de cèdre). Le parc national de Theniet El Had et la forêt d’Ain Antar constituent les deux sites choisis
pour notre étude.
Les résultats obtenus mettent en évidence l’importance de la phytodiversité dans les deux sites. Dans la strate
arbustive, six (06) espèces ont été identifiées. L’indice de Shannon est égal à 1,43 dans le parc et 1,16 dans la forêt d’Ain
Antar et une équitabilité de Piélou proche de 1. Cela montre que la diversité spécifique est faible et la distribution des
espèces arbustive est homogène avec une légère dominance de Juniperus oxycedrus avec un indice de Berger-Parker de
0,33 et 0,50 respectivement dans le parc et la forêt d’Ain Antar. Les arbustes les plus denses avec un phytovolume
remarquable se trouvent dans le parc national (13089,31 plants/ha et 1095,55 m3/ha). Le Juniperus oxycedrus occupe le
plus grand volume dans les deux sites. On constate l’influence de l’altitude, de l’exposition et du climat ainsi que des
facteurs anthropiques sur la structure des arbres. La richesse spécifique est de 122 espèces et 33 familles dans les 85 relevés
floristiques réalisés. La comparaison des différents spectres biologiques montre l’importance des thérophytes par l’invasion
des herbacées annuelles. Sur le plan biogéographique, les espèces de types méditerranéens sont les plus présents avec une
abondance globale dominée par les espèces très communes. L’analyse factorielle des correspondances (AFC) réalisées à
l’aide du logiciel Minitab 16 permet d’identifier les facteurs influença le développement du tapis végétal et la répartition
des espèces dans les sites d'étude. Deux facteurs anthropiques essentiels sont présents : le surpâturage et les incendies, mais
les conditions climatique et topographique ont aussi un rôle important. |
Etude de la phytodiversité dans quelques sites choisis dans les Monts de l’Ouarsenis [texte imprimé] / BOURORGA, Achwak, Auteur ; Souidi, Zahira, Auteur . - Université tlemcen, 2016 . - 148 p. : ill. ; 30 cm + cd. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Résumé : |
L’objectif de notre étude est de présenter la richesse spécifique, la distribution spatiale de la strate arbustive et la
structure des principales essences forestières. La région d’étude est le massif de l’Ouarsenis qui est le principal chaînon du
Tell occidental. C’est un ensemble montagneux très compact et marqué par un relief accidenté. La particularité du climat,
la nature du sol et l’altitude correspondent à une occupation particulière du sol avec une végétation dense (forêts de pins
d’Alep, de chênes et de cèdre). Le parc national de Theniet El Had et la forêt d’Ain Antar constituent les deux sites choisis
pour notre étude.
Les résultats obtenus mettent en évidence l’importance de la phytodiversité dans les deux sites. Dans la strate
arbustive, six (06) espèces ont été identifiées. L’indice de Shannon est égal à 1,43 dans le parc et 1,16 dans la forêt d’Ain
Antar et une équitabilité de Piélou proche de 1. Cela montre que la diversité spécifique est faible et la distribution des
espèces arbustive est homogène avec une légère dominance de Juniperus oxycedrus avec un indice de Berger-Parker de
0,33 et 0,50 respectivement dans le parc et la forêt d’Ain Antar. Les arbustes les plus denses avec un phytovolume
remarquable se trouvent dans le parc national (13089,31 plants/ha et 1095,55 m3/ha). Le Juniperus oxycedrus occupe le
plus grand volume dans les deux sites. On constate l’influence de l’altitude, de l’exposition et du climat ainsi que des
facteurs anthropiques sur la structure des arbres. La richesse spécifique est de 122 espèces et 33 familles dans les 85 relevés
floristiques réalisés. La comparaison des différents spectres biologiques montre l’importance des thérophytes par l’invasion
des herbacées annuelles. Sur le plan biogéographique, les espèces de types méditerranéens sont les plus présents avec une
abondance globale dominée par les espèces très communes. L’analyse factorielle des correspondances (AFC) réalisées à
l’aide du logiciel Minitab 16 permet d’identifier les facteurs influença le développement du tapis végétal et la répartition
des espèces dans les sites d'étude. Deux facteurs anthropiques essentiels sont présents : le surpâturage et les incendies, mais
les conditions climatique et topographique ont aussi un rôle important. |
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