Titre : |
Eco-éthologie et diversité génétique du Loup doré d’Afrique (Canis anthus) en Algérie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
EDDINE, Ahmed, Auteur ; MOSTEFAI, Noureddine, Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
136 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Résumé : |
Cette thèse vise comme objectif d’apporter de nouvelles connaissances sur l’écologie
trophique, le comportement et l’organisation sociale ainsi que la diversité génétique d’une
espèce récemment décrite, le Loup doré d’Afrique (Canis anthus).
L’étude du régime alimentaire s’est effectuée dans la réserve de chasse de Tlemcen à partir
de l’analyse de 246 crottes collectées durant un cycle annuel. Elle a montré le caractère
généraliste et opportuniste chez ce canidé avec une tendance claire de prédation envers les
proies de grande taille qui couvrent une biomasse de 65,32%. Le Sanglier (Sus scrofa) est la
proie la plus consommée avec une fréquence d’occurrence de 28,05% et une biomasse de
41,51%. Les animaux domestiques, notamment les ovins, occupent une part occasionnelle
mais relativement importante du spectre alimentaire, raison pour laquelle l’espèce est exposée
à la persécution systématique par les chasseurs et les riverains. D’autres types d’aliments
comme les fruits et végétaux, reptiles, insectes, oiseaux et déchets organiques sont
consommés en faible quantité pour compléter son régime.
Le Loup doré d’Afrique vie en groupes territoriaux dont trois ont été déterminés à
l’intérieur de la réserve et quatre à l’extérieur. La taille de ses groupes varie de cinq à huit
individus adultes avec une densité estimée à 1,98 groupes/10km2. Il partage son territoire
avec d’autres espèces sympatriques en particulier la hyène rayée (Hyeana hyeana) comme ça
été indiqué par les nombreux cas d’overmarking observés le long de l’année.
L’analyse génétique de 51 échantillons de tissus, poils et crottes a confirmé l’existence du
Loup doré d’Afrique en Algérie et l’absence du Chacal doré (Canis aureus). Elle a montré
également une diversité génétique très élevée que ce soit pour le fragment d’ADNmt de la
région de commande, qui a fait ressortir 17 haplotypes ou pour le génotypage de
microsatellites (Ho=0,7 ; He=0,81), qui a révélé l’existence de cinq populations dans la partie
Nord Algérienne avec des échanges de flux génétiques. L’approche de l’horloge moléculaire
appliquée pour un fragment d’ADNmt de 342 bp de trois canidés, a montré que le dernier
ancêtre commun entre C. anthus et C. lupus date depuis 1917 ans, par contre celui entre C.
anthus et C. aureus date de plus de 3100 ans. |
Eco-éthologie et diversité génétique du Loup doré d’Afrique (Canis anthus) en Algérie [texte imprimé] / EDDINE, Ahmed, Auteur ; MOSTEFAI, Noureddine, Auteur . - Université tlemcen, 2018 . - 136 p. : ill. ; 30 cm + cd. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Résumé : |
Cette thèse vise comme objectif d’apporter de nouvelles connaissances sur l’écologie
trophique, le comportement et l’organisation sociale ainsi que la diversité génétique d’une
espèce récemment décrite, le Loup doré d’Afrique (Canis anthus).
L’étude du régime alimentaire s’est effectuée dans la réserve de chasse de Tlemcen à partir
de l’analyse de 246 crottes collectées durant un cycle annuel. Elle a montré le caractère
généraliste et opportuniste chez ce canidé avec une tendance claire de prédation envers les
proies de grande taille qui couvrent une biomasse de 65,32%. Le Sanglier (Sus scrofa) est la
proie la plus consommée avec une fréquence d’occurrence de 28,05% et une biomasse de
41,51%. Les animaux domestiques, notamment les ovins, occupent une part occasionnelle
mais relativement importante du spectre alimentaire, raison pour laquelle l’espèce est exposée
à la persécution systématique par les chasseurs et les riverains. D’autres types d’aliments
comme les fruits et végétaux, reptiles, insectes, oiseaux et déchets organiques sont
consommés en faible quantité pour compléter son régime.
Le Loup doré d’Afrique vie en groupes territoriaux dont trois ont été déterminés à
l’intérieur de la réserve et quatre à l’extérieur. La taille de ses groupes varie de cinq à huit
individus adultes avec une densité estimée à 1,98 groupes/10km2. Il partage son territoire
avec d’autres espèces sympatriques en particulier la hyène rayée (Hyeana hyeana) comme ça
été indiqué par les nombreux cas d’overmarking observés le long de l’année.
L’analyse génétique de 51 échantillons de tissus, poils et crottes a confirmé l’existence du
Loup doré d’Afrique en Algérie et l’absence du Chacal doré (Canis aureus). Elle a montré
également une diversité génétique très élevée que ce soit pour le fragment d’ADNmt de la
région de commande, qui a fait ressortir 17 haplotypes ou pour le génotypage de
microsatellites (Ho=0,7 ; He=0,81), qui a révélé l’existence de cinq populations dans la partie
Nord Algérienne avec des échanges de flux génétiques. L’approche de l’horloge moléculaire
appliquée pour un fragment d’ADNmt de 342 bp de trois canidés, a montré que le dernier
ancêtre commun entre C. anthus et C. lupus date depuis 1917 ans, par contre celui entre C.
anthus et C. aureus date de plus de 3100 ans. |
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