Titre : |
Identification des adventices messicoles et post-messicoles du secteur phytogéographique oranais à partir des stades adultes et juvéniles |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
ADJIM ZOULEYKHA Ep. SAIDI, Auteur ; KAZI TANI C., Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
147 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Un triple filtrage fréquentiel, éthologique, et écologique de 210 relevés
phytosociologiques en cultures céréalières et en jachères biennales incultes au secteur
phytogéographique oranais a permis de dresser une liste de 93 espèces d’Angiospermes
messicoles et post-messicoldes d’Oranie. Les familles botaniques dominantes sont les
Asteraceae, les Apiaceae, les Fabaceae, et les Poaceae. Les espèces méditerranéennes
dominent la flore messicole oranaise avec 40,86% des effectifs, les éléments nordiques,
eurasiatiques notamment participent à la hauteur de 6,67% des effectifs. Un lot non
négligeable (20,43%) d’espèces méditerranéo-irano-touraniennes participant dans la flore
messicole et post-messicole oranaise et qui marque historiquement le foyer primaire de la
céréaliculture situé dans le Croissant Fertile. Les messicoles endémiques bien que
numériquement très faibles (4,30%) accentuent le caractère local de cette flore et marquent le
foyer sub-primaire du développement de la céréaliculture en Afrique du Nord. Un plan
national de suivi des populations des espèces à très faible fréquence serait nécessaire afin de
prendre les mesures conservatoires nécessaires à leur égard. Par ailleurs, cette thèse fournit
aussi des clés de détermination dichotomiques pour les messicoles et post-messicoles
d’Oranie aussi bien au stade juvénile qu’au stade adulte.
Si la plupart des messicoles qui ont été involontairement introduites au Tell au VIIe
millénaire avec des céréales, certaines espèces exotiques introduites il y a une quarantaine
d’années comme le Solanum elaeagnifolium Cav., 1795 (Solanaceae) pose un véritable défit
dans les plaines céréalières littorales à sublittorales. L’infestation de Solanum elaeagnifolium
Cav., 1795 (Solanaceae) en territoire algérien est étudiée au travers d’une enquête et de
l’analyse de son comportement dans différentes situations agroécologiques. Les résultats sont
comparés à ceux d’autres régions du monde. Depuis son introduction dans la région d’Oran,
la Morelle à feuilles de chalef, espèce vivace d’origine nord-américaine à la fois adventice des
cultures et rudérale, a un caractère envahissant dans les milieux perturbés, particulièrement les
agrosystèmes des basses plaines du Tell (plusieurs milliers d’hectares), le bassin du Hodna, et
a réussi à s’installer dans les oasis du Sahara septentrional (une dizaine d’hectares). Un fort
pouvoir de reproduction sexuée et asexuée, une période de floraison étalée sur sept mois, une
très grande longévité des semences, l’absence de régulation naturelle, l’existence de milieux
perturbés où sa forte tolérance aux stress lui confère un avantage, expliquent en grande partie
le succès de son développement en Algérie. Les zones à bioclimat semi-aride à hiver tempéré
à chaud ainsi que les zones à bioclimat subhumide à hiver chaud correspondent à sa zone de
prédilection, alors que les zones à climat saharien ne lui conviennent pas. |
Identification des adventices messicoles et post-messicoles du secteur phytogéographique oranais à partir des stades adultes et juvéniles [texte imprimé] / ADJIM ZOULEYKHA Ep. SAIDI, Auteur ; KAZI TANI C., Auteur . - Université tlemcen, 2021 . - 147 p. : ill. ; 30 cm + cd. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Un triple filtrage fréquentiel, éthologique, et écologique de 210 relevés
phytosociologiques en cultures céréalières et en jachères biennales incultes au secteur
phytogéographique oranais a permis de dresser une liste de 93 espèces d’Angiospermes
messicoles et post-messicoldes d’Oranie. Les familles botaniques dominantes sont les
Asteraceae, les Apiaceae, les Fabaceae, et les Poaceae. Les espèces méditerranéennes
dominent la flore messicole oranaise avec 40,86% des effectifs, les éléments nordiques,
eurasiatiques notamment participent à la hauteur de 6,67% des effectifs. Un lot non
négligeable (20,43%) d’espèces méditerranéo-irano-touraniennes participant dans la flore
messicole et post-messicole oranaise et qui marque historiquement le foyer primaire de la
céréaliculture situé dans le Croissant Fertile. Les messicoles endémiques bien que
numériquement très faibles (4,30%) accentuent le caractère local de cette flore et marquent le
foyer sub-primaire du développement de la céréaliculture en Afrique du Nord. Un plan
national de suivi des populations des espèces à très faible fréquence serait nécessaire afin de
prendre les mesures conservatoires nécessaires à leur égard. Par ailleurs, cette thèse fournit
aussi des clés de détermination dichotomiques pour les messicoles et post-messicoles
d’Oranie aussi bien au stade juvénile qu’au stade adulte.
Si la plupart des messicoles qui ont été involontairement introduites au Tell au VIIe
millénaire avec des céréales, certaines espèces exotiques introduites il y a une quarantaine
d’années comme le Solanum elaeagnifolium Cav., 1795 (Solanaceae) pose un véritable défit
dans les plaines céréalières littorales à sublittorales. L’infestation de Solanum elaeagnifolium
Cav., 1795 (Solanaceae) en territoire algérien est étudiée au travers d’une enquête et de
l’analyse de son comportement dans différentes situations agroécologiques. Les résultats sont
comparés à ceux d’autres régions du monde. Depuis son introduction dans la région d’Oran,
la Morelle à feuilles de chalef, espèce vivace d’origine nord-américaine à la fois adventice des
cultures et rudérale, a un caractère envahissant dans les milieux perturbés, particulièrement les
agrosystèmes des basses plaines du Tell (plusieurs milliers d’hectares), le bassin du Hodna, et
a réussi à s’installer dans les oasis du Sahara septentrional (une dizaine d’hectares). Un fort
pouvoir de reproduction sexuée et asexuée, une période de floraison étalée sur sept mois, une
très grande longévité des semences, l’absence de régulation naturelle, l’existence de milieux
perturbés où sa forte tolérance aux stress lui confère un avantage, expliquent en grande partie
le succès de son développement en Algérie. Les zones à bioclimat semi-aride à hiver tempéré
à chaud ainsi que les zones à bioclimat subhumide à hiver chaud correspondent à sa zone de
prédilection, alors que les zones à climat saharien ne lui conviennent pas. |
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