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Etude de la résistance aux antibiotiques des colibacilles isolés à partir d’élevages intensifs de volailles dans la région de Tlemcen / Sellah, Moustafa
Titre : Etude de la résistance aux antibiotiques des colibacilles isolés à partir d’élevages intensifs de volailles dans la région de Tlemcen Type de document : texte imprimé Auteurs : Sellah, Moustafa, Auteur ; Drissi, Mourad, Auteur Editeur : Université tlemcen Année de publication : 2019 Importance : 151 p. Présentation : ill. Format : 30 cm Accompagnement : cd Langues : Français (fre) Résumé : La résistance aux antibiotiques des Enterobacteriaceae est un indicateur important de l’émergence
de souches bactériennes résistantes. Elle a été démontrée dans le milieu avicole en particulier chez
les poulets de chair à travers le monde. Ce travail porte d’abord sur une étude préliminaire de la
surveillance de la résistance aux antibiotiques et la contamination par Escherichia coli commensal
isolé à partir des fientes de poulets de chair sains ou après un traitement dans des fermes d’élevages
intensifs dans la région de Tlemcen. La période d’étude est divisée en deux, à cause de la durée
d’élevage qui est généralement de 45 à 55 jours. La première période était entre janvier et mars 2014
et la seconde période était entre avril et juin 2014.
Un total de 834 souches de morphologie typique d’E. coli résistants à la céfotaxime ont été isolés.
Cependant, le nombre de souches identifiées n’était que 102. La sensibilité aux antibiotiques de 98
souches sélectionnées à partir des souches identifiées a été déterminée par la méthode de diffusion de
disque vis-à-vis aux 32 antibiotiques appartenant aux différentes classes selon les recommandations
du Comité d’Antibiogramme Vétérinaire CA-SFM (2013) et du Comité d’Antibiogramme CA-SFM
(2013). Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de 58 souches sélectionnées parmi les 98
souches ont été déterminées par la méthode de dilution sur gélose selon les recommandations du CASFM
(2013).
L’analyse des données a signalé que la résistance aux β-lactamines était la plus fréquente et la plupart
des molécules étaient inefficaces y compris les céphalosporines de 1ère, de 2ème et de 3ème génération.
Cependant, pour la ceftazidime qui est une céphalosporine de 3ème génération, le taux de résistance
des souches était de 59,18% et celui de l’association de ticarcilline/acide clavulanique était de
54,08%. De plus, certains antibiotiques ont un bon effet contre les souches, comme par exemple la
cefoxitine (20,40%), la moxalactam (18,36%), l’azétronam (16,32%) et l’ertapenème (6,12%). La
résistance aux quinolones et aux fluoroquinolones était aussi répandue, l’acide nalidixique était
totalement inefficace par rapport à la ciprofloxacine et à la norfloxacine. Encore, les souches ont
montré des fréquences variables de résistance aux autres antibiotique tels que la rifamycine (58,16%),
la triméthoprim/sulfaméthoxazole (76,53%), l’érythromycine (93,87%), et la clindamycine (100%).
En revanche, tous les E. coli étaient entièrement sensibles à certaines molécules d’aminosides telles
que l’amikacine et la gentamicine et aux polypeptides dont la colistine et la fosfomycine.
Les CMI de 58 souches ont été étudiées en utilisant 4 marqueurs la céfotaxime, la céftriaxone, la
ceftazidime et la ciprofloxacine. Toutes les valeurs des CMI étaient nettement supérieures aux
concentrations critiques de la céfotaxime, la céftriaxone et la ciprofloxacine et par conséquence tous
les isolats étaient résistants. Cependant, 75,86% des souches étaient résistantes à la ceftazidime.
L’analyse génotypique par PCR de 21 souches sélectionnées à partir de 58 souches a révélé que le
gène blaCTX-M n’a pas été détecté chez les souches.
Tous les isolats testés ont été catégorisés comme multirésistants (résistants à deux antibiotiques ou
plus) et la plupart ont un taux de résistance très élevé. Les profils de la multirésistance d’une ou
plusieurs souches d’E. coli contiennent un nombre déterminé d’antibiotiques. L’ensemble des profils
sont répartis en groupe selon le nombre de la résistance aux antibiotiques avec un nombre maximum
26 et minimum 17 sur 32 antibiotiques testés. On a constaté qu’il y a 51 profils différents réunis en
10 groupes.Etude de la résistance aux antibiotiques des colibacilles isolés à partir d’élevages intensifs de volailles dans la région de Tlemcen [texte imprimé] / Sellah, Moustafa, Auteur ; Drissi, Mourad, Auteur . - Université tlemcen, 2019 . - 151 p. : ill. ; 30 cm + cd.
Langues : Français (fre)
Résumé : La résistance aux antibiotiques des Enterobacteriaceae est un indicateur important de l’émergence
de souches bactériennes résistantes. Elle a été démontrée dans le milieu avicole en particulier chez
les poulets de chair à travers le monde. Ce travail porte d’abord sur une étude préliminaire de la
surveillance de la résistance aux antibiotiques et la contamination par Escherichia coli commensal
isolé à partir des fientes de poulets de chair sains ou après un traitement dans des fermes d’élevages
intensifs dans la région de Tlemcen. La période d’étude est divisée en deux, à cause de la durée
d’élevage qui est généralement de 45 à 55 jours. La première période était entre janvier et mars 2014
et la seconde période était entre avril et juin 2014.
Un total de 834 souches de morphologie typique d’E. coli résistants à la céfotaxime ont été isolés.
Cependant, le nombre de souches identifiées n’était que 102. La sensibilité aux antibiotiques de 98
souches sélectionnées à partir des souches identifiées a été déterminée par la méthode de diffusion de
disque vis-à-vis aux 32 antibiotiques appartenant aux différentes classes selon les recommandations
du Comité d’Antibiogramme Vétérinaire CA-SFM (2013) et du Comité d’Antibiogramme CA-SFM
(2013). Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de 58 souches sélectionnées parmi les 98
souches ont été déterminées par la méthode de dilution sur gélose selon les recommandations du CASFM
(2013).
L’analyse des données a signalé que la résistance aux β-lactamines était la plus fréquente et la plupart
des molécules étaient inefficaces y compris les céphalosporines de 1ère, de 2ème et de 3ème génération.
Cependant, pour la ceftazidime qui est une céphalosporine de 3ème génération, le taux de résistance
des souches était de 59,18% et celui de l’association de ticarcilline/acide clavulanique était de
54,08%. De plus, certains antibiotiques ont un bon effet contre les souches, comme par exemple la
cefoxitine (20,40%), la moxalactam (18,36%), l’azétronam (16,32%) et l’ertapenème (6,12%). La
résistance aux quinolones et aux fluoroquinolones était aussi répandue, l’acide nalidixique était
totalement inefficace par rapport à la ciprofloxacine et à la norfloxacine. Encore, les souches ont
montré des fréquences variables de résistance aux autres antibiotique tels que la rifamycine (58,16%),
la triméthoprim/sulfaméthoxazole (76,53%), l’érythromycine (93,87%), et la clindamycine (100%).
En revanche, tous les E. coli étaient entièrement sensibles à certaines molécules d’aminosides telles
que l’amikacine et la gentamicine et aux polypeptides dont la colistine et la fosfomycine.
Les CMI de 58 souches ont été étudiées en utilisant 4 marqueurs la céfotaxime, la céftriaxone, la
ceftazidime et la ciprofloxacine. Toutes les valeurs des CMI étaient nettement supérieures aux
concentrations critiques de la céfotaxime, la céftriaxone et la ciprofloxacine et par conséquence tous
les isolats étaient résistants. Cependant, 75,86% des souches étaient résistantes à la ceftazidime.
L’analyse génotypique par PCR de 21 souches sélectionnées à partir de 58 souches a révélé que le
gène blaCTX-M n’a pas été détecté chez les souches.
Tous les isolats testés ont été catégorisés comme multirésistants (résistants à deux antibiotiques ou
plus) et la plupart ont un taux de résistance très élevé. Les profils de la multirésistance d’une ou
plusieurs souches d’E. coli contiennent un nombre déterminé d’antibiotiques. L’ensemble des profils
sont répartis en groupe selon le nombre de la résistance aux antibiotiques avec un nombre maximum
26 et minimum 17 sur 32 antibiotiques testés. On a constaté qu’il y a 51 profils différents réunis en
10 groupes.Exemplaires (1)
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