Titre : |
Analyse spatio-temporelle de l’érosion dans les Monts de Sabaa Chioukh (Nord-ouest Algérien) : recherche des facteurs conditionnels |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
MEGHRAOUI, Maamar, Auteur ; HADDOUCHE, Driss, Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
132 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’érosion et le transport solide constituent une contrainte majeure au développement de
l’agriculture et à la gestion des ouvrages hydrotechnique. Les différentes stratégies de
conservation de l’eau et du sol qui se sont succédées en Algérie n’ont pas donné les résultats
escomptés et le problème de l’érosion ne cesse de s’amplifier. Notre travail a pour
objectif d’analyser la variabilité spatiale de l’érodibilité des sols, à partir de la carte
pédopaysagère de synthèse, en utilisant l’imagerie satellitaire et les analyses du sol ; la
quantification de l’érosion à travers l’analyse des facteurs du ruissellement et de l’érosion et la
connaissance du comportement des sols vis-à-vis de l’érosion hydrique.
La cartographie pédopaysagère de synthèse s’est avérée utile pour l’identification du facteur
unité sol et de son érodibilité, elle varie de 0,23 à 0,46. Cette érodibilité est liée aux
caractéristiques du sol, jouant un rôle important dans l’érosion dont on cite la texture, la
structure, la teneur en matière organique et la perméabilité. L’équation de RUSLE a été
intégrée dans un système d’information géographique afin de permettre une modélisation et
une cartographie exhaustive du phénomène érosif. Cette méthode a permis d’élaborer la carte
d’érosion qui nous a fournit de nombreuses informations concernant la spatialisation et le
potentiel de production de sédiments à l’échelle du massif montagnard de Sabaa Chioukh. Les
pertes annuelles ont été classées en quatre classes variant de 0 à 200 t/ha/an. La classe de 150
à 200 t/ha/an est la plus importante avec un taux de 56,58% de la zone d’étude. Le suivi de
l’érosion montre une variation de l’érosion à l’échelle annuelle, liée à la variation climatique
et à la couverture du sol. En conséquence, la sensibilité à l’érosion est différente d’une saison
à une autre ; variation spatiale et temporelle des pertes en terre. La méthodologie adoptée dans
cette étude s’est avérée concluante et les résultats obtenus par les approches utilisées ont
abouti à des résultats convergents. |
Analyse spatio-temporelle de l’érosion dans les Monts de Sabaa Chioukh (Nord-ouest Algérien) : recherche des facteurs conditionnels [texte imprimé] / MEGHRAOUI, Maamar, Auteur ; HADDOUCHE, Driss, Auteur . - Université tlemcen, 2019 . - 132 p. : ill. ; 30 cm + cd. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
L’érosion et le transport solide constituent une contrainte majeure au développement de
l’agriculture et à la gestion des ouvrages hydrotechnique. Les différentes stratégies de
conservation de l’eau et du sol qui se sont succédées en Algérie n’ont pas donné les résultats
escomptés et le problème de l’érosion ne cesse de s’amplifier. Notre travail a pour
objectif d’analyser la variabilité spatiale de l’érodibilité des sols, à partir de la carte
pédopaysagère de synthèse, en utilisant l’imagerie satellitaire et les analyses du sol ; la
quantification de l’érosion à travers l’analyse des facteurs du ruissellement et de l’érosion et la
connaissance du comportement des sols vis-à-vis de l’érosion hydrique.
La cartographie pédopaysagère de synthèse s’est avérée utile pour l’identification du facteur
unité sol et de son érodibilité, elle varie de 0,23 à 0,46. Cette érodibilité est liée aux
caractéristiques du sol, jouant un rôle important dans l’érosion dont on cite la texture, la
structure, la teneur en matière organique et la perméabilité. L’équation de RUSLE a été
intégrée dans un système d’information géographique afin de permettre une modélisation et
une cartographie exhaustive du phénomène érosif. Cette méthode a permis d’élaborer la carte
d’érosion qui nous a fournit de nombreuses informations concernant la spatialisation et le
potentiel de production de sédiments à l’échelle du massif montagnard de Sabaa Chioukh. Les
pertes annuelles ont été classées en quatre classes variant de 0 à 200 t/ha/an. La classe de 150
à 200 t/ha/an est la plus importante avec un taux de 56,58% de la zone d’étude. Le suivi de
l’érosion montre une variation de l’érosion à l’échelle annuelle, liée à la variation climatique
et à la couverture du sol. En conséquence, la sensibilité à l’érosion est différente d’une saison
à une autre ; variation spatiale et temporelle des pertes en terre. La méthodologie adoptée dans
cette étude s’est avérée concluante et les résultats obtenus par les approches utilisées ont
abouti à des résultats convergents. |
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