Titre : |
Conservation des produits cosmétiques par des huiles essentielles de plantes de la flore locale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
HALLA, Noureddine, Auteur ; Boucherit, Kebir, Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
152 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Malgré le nombre élevé des études sur les effets biologiques des produits naturels et des
molécules qui en sont isolées, seule une petite partie d'entre eux parvient à l’application et
devient disponibles dans le commerce. Dans cette perspective, nous avons étudiés l’effet
conservateur des huiles essentielles (HEs) extraites à partir de 05 plantes utilisées en
médecine traditionnelle algérienne dans une formulation cosmétique destinée à être
commercialisée.
Les plantes aromatiques sélectionnées (Ammodaucus leucotrichus, Artemisia judaica, Mentha
piperita, Pituranthos scoparius et Myrtus nivellei), en se basant surtout sur des indications
ethnopharmacologiques, ont été récoltées de différentes régions de l’Algérie. Les huiles
essentielles obtenues par hydrodistillation ont été étudiées pour leurs effet antimicrobien,
antioxydant et hémolytique. Les résultats ont montré que l’HE de Mentha piperita était la plus
toxique à 0,39 mg/mL. L’HE de Pituranthos scoparius avait une très faible activité
antimicrobienne (CMI = 5-10 mg/mL) alors que celle de Myrtus nivellei avait les plus faibles
activités biologiques. Les huiles d’Artemisia judaica et Ammodaucus leucotrichus ont montré
les meilleures activités biologiques. Ces deux HEs ont été analysées par CPG/SM et
éventuellement ont fait l’objet des tests de viabilité, lyse et libération du matériel cellulaire,
activité des lipases, tolérance au sel, cytotoxicité sur les cellules hépatiques non tumorales et
l’activité anti-inflammatoire.
L’analyse de la composition chimique des HEs d’Artemisia judaica et d’Ammodaucus
leucotrichus a été marquée par la caractérisation de la pipéritone (71,1 %) et le périllaldéhyde
(85,6%), respectivement. Elles ont montré une puissante activité anti-inflammatoire, GI50 de
l’ordre de 12,86 et 11,70 respectivement. L’étude de l’efficacité conservatrice de ces deux
huiles dans un shampoing a montré que l’huile essentielle d’Artemisia judaica ne présente pas
un bon conservateur antibactérien d’après les critères de la Pharmacopée Européenne.
Cependant, l’huile essentielle d’Ammodaucus leucotrichus a pu atteindre le critère B de la
Pharmacopée Européenne comme conservateur antibactérien dans les shampoings. Par
conséquent l’HE d’Ammodaucus leucotrichus pourrait être utilisée comme ingrédient
multifonctionnel dans les cosmétiques d’autant plus qu’elle a montré une capacité
d’encapsulation parfaite dans le chitosane réticulé par le tripolyphosphate et la vanilline. |
Conservation des produits cosmétiques par des huiles essentielles de plantes de la flore locale [texte imprimé] / HALLA, Noureddine, Auteur ; Boucherit, Kebir, Auteur . - Université tlemcen, 2019 . - 152 p. : ill. ; 30 cm + cd. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Malgré le nombre élevé des études sur les effets biologiques des produits naturels et des
molécules qui en sont isolées, seule une petite partie d'entre eux parvient à l’application et
devient disponibles dans le commerce. Dans cette perspective, nous avons étudiés l’effet
conservateur des huiles essentielles (HEs) extraites à partir de 05 plantes utilisées en
médecine traditionnelle algérienne dans une formulation cosmétique destinée à être
commercialisée.
Les plantes aromatiques sélectionnées (Ammodaucus leucotrichus, Artemisia judaica, Mentha
piperita, Pituranthos scoparius et Myrtus nivellei), en se basant surtout sur des indications
ethnopharmacologiques, ont été récoltées de différentes régions de l’Algérie. Les huiles
essentielles obtenues par hydrodistillation ont été étudiées pour leurs effet antimicrobien,
antioxydant et hémolytique. Les résultats ont montré que l’HE de Mentha piperita était la plus
toxique à 0,39 mg/mL. L’HE de Pituranthos scoparius avait une très faible activité
antimicrobienne (CMI = 5-10 mg/mL) alors que celle de Myrtus nivellei avait les plus faibles
activités biologiques. Les huiles d’Artemisia judaica et Ammodaucus leucotrichus ont montré
les meilleures activités biologiques. Ces deux HEs ont été analysées par CPG/SM et
éventuellement ont fait l’objet des tests de viabilité, lyse et libération du matériel cellulaire,
activité des lipases, tolérance au sel, cytotoxicité sur les cellules hépatiques non tumorales et
l’activité anti-inflammatoire.
L’analyse de la composition chimique des HEs d’Artemisia judaica et d’Ammodaucus
leucotrichus a été marquée par la caractérisation de la pipéritone (71,1 %) et le périllaldéhyde
(85,6%), respectivement. Elles ont montré une puissante activité anti-inflammatoire, GI50 de
l’ordre de 12,86 et 11,70 respectivement. L’étude de l’efficacité conservatrice de ces deux
huiles dans un shampoing a montré que l’huile essentielle d’Artemisia judaica ne présente pas
un bon conservateur antibactérien d’après les critères de la Pharmacopée Européenne.
Cependant, l’huile essentielle d’Ammodaucus leucotrichus a pu atteindre le critère B de la
Pharmacopée Européenne comme conservateur antibactérien dans les shampoings. Par
conséquent l’HE d’Ammodaucus leucotrichus pourrait être utilisée comme ingrédient
multifonctionnel dans les cosmétiques d’autant plus qu’elle a montré une capacité
d’encapsulation parfaite dans le chitosane réticulé par le tripolyphosphate et la vanilline. |
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