Titre : |
Contribution à l’étude des bio-ressources des matorrals des monts de Tiaret: aspects phytoécologiques et cartographie (Ouest algérien). |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Belgacem, NOUAR, Auteur ; HASNAOUI, Okkacha, Auteur |
Editeur : |
Université tlemcen |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
198 p. |
Présentation : |
ill. |
Accompagnement : |
cd |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le travail entrepris consiste { évaluer l’état des bio-ressources édaphiques et floristiques des matorrals des monts de
Tiaret (Ouest Algérie) par une démarche phytoécologique qui fait appel à trois variantes écologiques : climat, sol et végétation.
L’étude bioclimatique a révélé une évolution du climat régional vers des ambiances plus sèches, témoignant ainsi une
tendance générale { l’aridité. La synergie climato-anthropique que subit la zone d’étude joue un rôle dans la pauvreté des bioressources
quelles soient floristiques et/ou pédologiques d’une part et contribue { la modification des écosystèmes en place
d’autre part.
L’inventaire floristique réalisé sur le terrain révèle la présence de 300 taxons, répartis en 53 familles, les Asteraceae,
Fabaceae et Poaceae sont les familles les plus représentées et adaptées aux conditions locales et constituent 34,4% de la flore
totale traduise morphologiquement par une large présence des herbacées annuelles avec 56,3% et biologiquement par une nette
dominance des Thérophytes avec 54%.
L’analyse factorielle des correspondances (A.F.C.) nous a permis de connaitre les divers facteurs qui influencent le
développement du tapis végétal par l’interprétation du plan factoriel (1-2) qui dévoile une dynamique régressive de végétation et
l’ouverture du milieu. L’analyse statistique nous a permis d’expliquer la thérophytisation que connait la zone d’étude. Malgré
toutes ces contraintes écologiques, la zone d’étude abrite plusieurs plantes d’intérêts Ecologique, Economique et Patrimoniale ce
qui pose plusieurs interrogations sur le devenir de ce patrimoine biologique. Devant cette situation cruciale, ou la dégradation des
bios-ressources est une réalité scientifiques nous appelons à la protection de ces milieux naturels et de cette flore avant
l’irréversibilité de cette tendance régressive. La primauté sera certainement sur les espèces endémiques, rares et très rares et
celles ayant un intérêt socio-économique et écologique. |
Contribution à l’étude des bio-ressources des matorrals des monts de Tiaret: aspects phytoécologiques et cartographie (Ouest algérien). [texte imprimé] / Belgacem, NOUAR, Auteur ; HASNAOUI, Okkacha, Auteur . - Université tlemcen, 2020 . - 198 p. : ill. + cd. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le travail entrepris consiste { évaluer l’état des bio-ressources édaphiques et floristiques des matorrals des monts de
Tiaret (Ouest Algérie) par une démarche phytoécologique qui fait appel à trois variantes écologiques : climat, sol et végétation.
L’étude bioclimatique a révélé une évolution du climat régional vers des ambiances plus sèches, témoignant ainsi une
tendance générale { l’aridité. La synergie climato-anthropique que subit la zone d’étude joue un rôle dans la pauvreté des bioressources
quelles soient floristiques et/ou pédologiques d’une part et contribue { la modification des écosystèmes en place
d’autre part.
L’inventaire floristique réalisé sur le terrain révèle la présence de 300 taxons, répartis en 53 familles, les Asteraceae,
Fabaceae et Poaceae sont les familles les plus représentées et adaptées aux conditions locales et constituent 34,4% de la flore
totale traduise morphologiquement par une large présence des herbacées annuelles avec 56,3% et biologiquement par une nette
dominance des Thérophytes avec 54%.
L’analyse factorielle des correspondances (A.F.C.) nous a permis de connaitre les divers facteurs qui influencent le
développement du tapis végétal par l’interprétation du plan factoriel (1-2) qui dévoile une dynamique régressive de végétation et
l’ouverture du milieu. L’analyse statistique nous a permis d’expliquer la thérophytisation que connait la zone d’étude. Malgré
toutes ces contraintes écologiques, la zone d’étude abrite plusieurs plantes d’intérêts Ecologique, Economique et Patrimoniale ce
qui pose plusieurs interrogations sur le devenir de ce patrimoine biologique. Devant cette situation cruciale, ou la dégradation des
bios-ressources est une réalité scientifiques nous appelons à la protection de ces milieux naturels et de cette flore avant
l’irréversibilité de cette tendance régressive. La primauté sera certainement sur les espèces endémiques, rares et très rares et
celles ayant un intérêt socio-économique et écologique. |
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