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Contribution à l’étude de l’effet de plantes médicinales sur l’hyperglycémie postprandiale chez le rat Wistar / BECHIRI-ABBES, Asma
Titre : Contribution à l’étude de l’effet de plantes médicinales sur l’hyperglycémie postprandiale chez le rat Wistar Type de document : texte imprimé Auteurs : BECHIRI-ABBES, Asma, Auteur ; DJAZIRI Rabah., Auteur Editeur : Université tlemcen Année de publication : 2016 Importance : 108 p. Présentation : ill. Format : 30 cm Accompagnement : cd Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Résumé : Le diabète est un syndrome métabolique caractérisé par une hyperglycémie chronique dûe à un défaut de sécrétion de l’insuline, de l’action de l’insuline (sensibilité), ou une combinaison des deux L’hyperglycémie postprandiale dépend fortement de la quantité de monosaccharides absorbés et de leur vitesse d'absorption dans l'intestin grêle. Une des approches thérapeutique de traitement du diabète est l’inhibition des enzymes digestives (α amylase et α glucosidases).
Notre travail s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’activité antidiabétique de plantes médicinales utilisées dans le traitement du diabète sucré en Algerie. Elles sont investiguées pour leur effet antidiabétique vis-à-vis d’enzyme glycolytique digestives (α amylase et α glucosidase) in vitro et in vivo chez le rat soumis à une hyperglycémie post prandiale induite par l’amidon ou le glucose.
Pour ce faire, des extraits aqueux (décoction) de différents organes de 13 plantes ont été préparés selon l’usage traditionnel, ont fait l’objet d’une analyse phytochimique permettant de mettre en évidence diffèrent familles de composés chimiques tels que les alcaloïdes, les composés phénoliques dont les flavonoïdes, tanins. L’activité antioxydante de chacun des extraits a été mesurée in vitro par les méthodes de DPPH et FRAP.
Ils ont fait l’objet aussi et d’une évaluation de leur effet inhibiteur sur l’hyperglycémie post prandiale. Micromeria inodora, Olea europaea et Phylleria angustifolia montrent la teneur la plus élevée en polyphénols : 229,19 ; 223,04 ; 214,17μg.Eq AG/mg et en flavonoïdes : 157,76 ; 187, 21 ; 134,31 μg.Eq catéchine /mg d’extrait respectivement. Les polyphénols dosés dans les différents extraits sont majoritairement des flavonoïdes. Les résultats de l’activité antioxydante montrent une corrélation positive avec les polyphénols et les flavonoïdes. Ils sont donc responsables de cette activité.
Les tests réalisés in vitro sur l'activité de l'α-amylase et l’α glucosidase montrent que les extraits exercent un effet inhibiteur variable dose-dépendant. L’activité inhibitrice la plus élevé est observée chez Phylleria angustifolia suivie de Micromeria inodora, avec des IC50 de 0,61 ; 0,66 mg/mL pour l’α amylase et Salvia officinalis suivie par P angustifolia pour l’α glucosidase
avec des IC50 de 10,14 ; 35,48μg/mL respectivement.
P angustifolia, S officinalis, Ajuga iva a une dose de 250mg/kg p.c et l’acarbose à 50 mg/kg p.c diminuent significativement l’hyperglycémie post prandiale provoquée par le gavage d’une solution d’amidon a 5g/kg p.c. Chez les rats témoins, il donne une charge glycémique de 60,09 g/L.min. Par contre, la présence des extraits aqueux de P angustifolia, A iva, S officinalis provoque une diminution significative (p<0,05) de la charge glycémique avec des taux de l’ordre de 58,66℅, 56,00℅, 48,22℅, 34,14℅ respectivement.
Chez les rats soumis à un TTOG, l’extrait de A iva à une dose de 250mg/kg p.c et le glibenclamide à une dose de 10mg/kg p.c inhibent l’hyperglycémie significativement avec des pourcentages de réduction de la charge glycémique de 86% et 82% par rappo rt aux témoins.
En conclusion, ces résultats confirment l’usage traditionnel de ces plantes comme antidiabétique, et mettent en évidence l’un de leur mécanisme d’action possible : la réduction de l’hyperglycémie post prandiale par ralentissement de l’absorption intestinale de glucose.Contribution à l’étude de l’effet de plantes médicinales sur l’hyperglycémie postprandiale chez le rat Wistar [texte imprimé] / BECHIRI-ABBES, Asma, Auteur ; DJAZIRI Rabah., Auteur . - Université tlemcen, 2016 . - 108 p. : ill. ; 30 cm + cd.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Résumé : Le diabète est un syndrome métabolique caractérisé par une hyperglycémie chronique dûe à un défaut de sécrétion de l’insuline, de l’action de l’insuline (sensibilité), ou une combinaison des deux L’hyperglycémie postprandiale dépend fortement de la quantité de monosaccharides absorbés et de leur vitesse d'absorption dans l'intestin grêle. Une des approches thérapeutique de traitement du diabète est l’inhibition des enzymes digestives (α amylase et α glucosidases).
Notre travail s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de l’activité antidiabétique de plantes médicinales utilisées dans le traitement du diabète sucré en Algerie. Elles sont investiguées pour leur effet antidiabétique vis-à-vis d’enzyme glycolytique digestives (α amylase et α glucosidase) in vitro et in vivo chez le rat soumis à une hyperglycémie post prandiale induite par l’amidon ou le glucose.
Pour ce faire, des extraits aqueux (décoction) de différents organes de 13 plantes ont été préparés selon l’usage traditionnel, ont fait l’objet d’une analyse phytochimique permettant de mettre en évidence diffèrent familles de composés chimiques tels que les alcaloïdes, les composés phénoliques dont les flavonoïdes, tanins. L’activité antioxydante de chacun des extraits a été mesurée in vitro par les méthodes de DPPH et FRAP.
Ils ont fait l’objet aussi et d’une évaluation de leur effet inhibiteur sur l’hyperglycémie post prandiale. Micromeria inodora, Olea europaea et Phylleria angustifolia montrent la teneur la plus élevée en polyphénols : 229,19 ; 223,04 ; 214,17μg.Eq AG/mg et en flavonoïdes : 157,76 ; 187, 21 ; 134,31 μg.Eq catéchine /mg d’extrait respectivement. Les polyphénols dosés dans les différents extraits sont majoritairement des flavonoïdes. Les résultats de l’activité antioxydante montrent une corrélation positive avec les polyphénols et les flavonoïdes. Ils sont donc responsables de cette activité.
Les tests réalisés in vitro sur l'activité de l'α-amylase et l’α glucosidase montrent que les extraits exercent un effet inhibiteur variable dose-dépendant. L’activité inhibitrice la plus élevé est observée chez Phylleria angustifolia suivie de Micromeria inodora, avec des IC50 de 0,61 ; 0,66 mg/mL pour l’α amylase et Salvia officinalis suivie par P angustifolia pour l’α glucosidase
avec des IC50 de 10,14 ; 35,48μg/mL respectivement.
P angustifolia, S officinalis, Ajuga iva a une dose de 250mg/kg p.c et l’acarbose à 50 mg/kg p.c diminuent significativement l’hyperglycémie post prandiale provoquée par le gavage d’une solution d’amidon a 5g/kg p.c. Chez les rats témoins, il donne une charge glycémique de 60,09 g/L.min. Par contre, la présence des extraits aqueux de P angustifolia, A iva, S officinalis provoque une diminution significative (p<0,05) de la charge glycémique avec des taux de l’ordre de 58,66℅, 56,00℅, 48,22℅, 34,14℅ respectivement.
Chez les rats soumis à un TTOG, l’extrait de A iva à une dose de 250mg/kg p.c et le glibenclamide à une dose de 10mg/kg p.c inhibent l’hyperglycémie significativement avec des pourcentages de réduction de la charge glycémique de 86% et 82% par rappo rt aux témoins.
En conclusion, ces résultats confirment l’usage traditionnel de ces plantes comme antidiabétique, et mettent en évidence l’un de leur mécanisme d’action possible : la réduction de l’hyperglycémie post prandiale par ralentissement de l’absorption intestinale de glucose.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T07480 EDOC574-115/ 01 Thèse قاعة الأطروحات 574 Biologie Exclu du prêt