Titre : |
Stress et cancer : Quand notre attachement nous joue des tours |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques Rouëssé, Auteur |
Editeur : |
De Boeck |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
240 p. |
Format : |
24 x 16 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8041-8521-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
stress cancer |
Résumé : |
L'image du cancer est en pleine évolution. La médecine moderne l'a fait passer de pathologie aiguë dont on se relevait difficilement à affection chronique, avec traitement lourd certes, mais dont on peut se remettre, créant ainsi un espoir bienvenu chez tous les malades et leurs proches. Les origines de son déclenchement restent cependant pour beaucoup une énigme. Certains l'attribuent au destin, c'est comme ça, ça arrive et on n'y peut rien. D'autres font porter la responsabilité à des éléments cancérogènes extérieurs, dont la multiplication actuelle tend à donner le vertige, puisqu'ils peuvent être présents dans l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit et les aliments que l'on ingère, sans parler de nos vêtements et que sais-je encore. D'autres enfin tentent de faire valoir que cette maladie ne survient pas par hasard, et que le fonctionnement psychique pourrait jouer un rôle non négligeable dans cette affaire, en particulier par l'intermédiaire du stress et d'émotions négatives non «digérées».
Sans doute est-il temps aujourd'hui de faire le point sur l'état des connaissances à ce niveau, connaissances scientifiques cela va sans dire, car impliquer le psychisme dans le déclenchement de la maladie, cancéreuse ou autre d'ailleurs, et son évolution, ne doit pas s'entreprendre à la légère, au risque de faire miroiter de fausses promesses et de sombrer dans le charlatanisme. Ce livre se propose donc de passer en revue les preuves établies à l'heure actuelle sur les relations entre mental et physique, et sur les mécanismes précis de leur interaction. Une telle approche de la santé et de la maladie constitue une formidable avancée pour tous ceux qui sont confrontés à ces questions.
Il y a d'abord les patients eux-mêmes, qui peuvent se libérer d'une certaine impuissance face à ce qui leur arrive, comprendre ce qui a pu contribuer à ce que leur corps leur fasse ainsi défaut et entreprendre de changer leur conception des choses. Il y a les proches des patients, que l'on a trop souvent tendance à oublier et qui pourtant vivent la maladie au quotidien bien souvent, même si ça n'est pas dans leur chair. Eux aussi ont besoin de comprendre ce qui a pu se passer avant et ce qui arrive maintenant. Ils ont besoin de savoir comment réagir au mieux face à leur «malade», pour mieux l'accompagner, faire face à sa détresse ainsi qu'à celle qui les étreint et sortir de l'impuissance faute d'informations.
Il y a encore tous les intervenants médicaux et paramédicaux, qui se doutent souvent que le mental et le moral ne sont pas totalement étrangers à l'état de santé, mais qui là encore faute d'informations précises, ne savent trop comment réagir et conseiller les malades et leur famille, quand leurs interventions dans ce domaine ne se révèlent pas carrément néfastes, car complètement à contre-courant. Il y a les pouvoirs publics qui ont, eux aussi, leur mot à dire en la matière et qui, par leur politique et les divers avis qu'ils émettent, exercent une influence notable sur ce qui est tenu pour vérité dans le domaine de la santé et de la maladie, dans celui de la prévention et de la prise en charge. Et enfin, il y a tous les bien-portants qui souhaiteraient éviter de tomber malades, et qui trouveront là des clés essentielles pour se maintenir en bonne santé.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, commençons par planter le décor du débat sur les liens entre psychique et somatique, débat souvent houleux impliquant la société à tous ses niveaux, de monsieur et madame tout le monde aux plus hautes instances, médecins, chercheurs, scientifiques et politiques, et ce dans divers pays. |
Stress et cancer : Quand notre attachement nous joue des tours [texte imprimé] / Jacques Rouëssé, Auteur . - De Boeck, 2014 . - 240 p. ; 24 x 16 cm. ISBN : 978-2-8041-8521-3 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
stress cancer |
Résumé : |
L'image du cancer est en pleine évolution. La médecine moderne l'a fait passer de pathologie aiguë dont on se relevait difficilement à affection chronique, avec traitement lourd certes, mais dont on peut se remettre, créant ainsi un espoir bienvenu chez tous les malades et leurs proches. Les origines de son déclenchement restent cependant pour beaucoup une énigme. Certains l'attribuent au destin, c'est comme ça, ça arrive et on n'y peut rien. D'autres font porter la responsabilité à des éléments cancérogènes extérieurs, dont la multiplication actuelle tend à donner le vertige, puisqu'ils peuvent être présents dans l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit et les aliments que l'on ingère, sans parler de nos vêtements et que sais-je encore. D'autres enfin tentent de faire valoir que cette maladie ne survient pas par hasard, et que le fonctionnement psychique pourrait jouer un rôle non négligeable dans cette affaire, en particulier par l'intermédiaire du stress et d'émotions négatives non «digérées».
Sans doute est-il temps aujourd'hui de faire le point sur l'état des connaissances à ce niveau, connaissances scientifiques cela va sans dire, car impliquer le psychisme dans le déclenchement de la maladie, cancéreuse ou autre d'ailleurs, et son évolution, ne doit pas s'entreprendre à la légère, au risque de faire miroiter de fausses promesses et de sombrer dans le charlatanisme. Ce livre se propose donc de passer en revue les preuves établies à l'heure actuelle sur les relations entre mental et physique, et sur les mécanismes précis de leur interaction. Une telle approche de la santé et de la maladie constitue une formidable avancée pour tous ceux qui sont confrontés à ces questions.
Il y a d'abord les patients eux-mêmes, qui peuvent se libérer d'une certaine impuissance face à ce qui leur arrive, comprendre ce qui a pu contribuer à ce que leur corps leur fasse ainsi défaut et entreprendre de changer leur conception des choses. Il y a les proches des patients, que l'on a trop souvent tendance à oublier et qui pourtant vivent la maladie au quotidien bien souvent, même si ça n'est pas dans leur chair. Eux aussi ont besoin de comprendre ce qui a pu se passer avant et ce qui arrive maintenant. Ils ont besoin de savoir comment réagir au mieux face à leur «malade», pour mieux l'accompagner, faire face à sa détresse ainsi qu'à celle qui les étreint et sortir de l'impuissance faute d'informations.
Il y a encore tous les intervenants médicaux et paramédicaux, qui se doutent souvent que le mental et le moral ne sont pas totalement étrangers à l'état de santé, mais qui là encore faute d'informations précises, ne savent trop comment réagir et conseiller les malades et leur famille, quand leurs interventions dans ce domaine ne se révèlent pas carrément néfastes, car complètement à contre-courant. Il y a les pouvoirs publics qui ont, eux aussi, leur mot à dire en la matière et qui, par leur politique et les divers avis qu'ils émettent, exercent une influence notable sur ce qui est tenu pour vérité dans le domaine de la santé et de la maladie, dans celui de la prévention et de la prise en charge. Et enfin, il y a tous les bien-portants qui souhaiteraient éviter de tomber malades, et qui trouveront là des clés essentielles pour se maintenir en bonne santé.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, commençons par planter le décor du débat sur les liens entre psychique et somatique, débat souvent houleux impliquant la société à tous ses niveaux, de monsieur et madame tout le monde aux plus hautes instances, médecins, chercheurs, scientifiques et politiques, et ce dans divers pays. |
|